Je ne me suis jamais faite à cet endroit. Il a instantanément crispé chaque pouce de ma peau, et ce n'est que lorsque j'ai été certaine de bientôt le quitter que j'ai pu m'y détendre.
Dehors, il y a ce bruit permanent, rappellent le sifflement que fait parfois l'eau dans les canalisations. Sans doute une clim.
A l'intérieur, le bruit de la ventilation, grondement sourd, puissant, envahissant comme lorsque l'on ouvre grand un robinet, faisant jaillir l'eau à gros bouillons.
Ces bruits évoquant l'eau, ils sont pourtant hostiles. Car ce n'est pas l'eau joyeuse, bondissante des fontaines et des ruisseaux. C'est l'eau des karcher, l'eau assourdissante des barrages hydroélectriques.
Pas le frais murmure de la nature, mais un eau industrielle.
Une eau dure comme un mur de béton en travers de ma tête.
Une eau si solide que l'on pourrait se fracasser contre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire