Il y a celleux dont tu sais qu'ils essayeront à tout prix de te rendre plus gaie et qu'ils t'en voudront si à la fin tu n'es pas plus gaie.
Celleux qui t'envoient des messages qui disent "comment ça va bien ?", comme si tu avais juste besoin qu'on te force à voir le bon côté des choses.
Celleux qui, quand tu leur as écrit que ça n'allait pas, n'ont plus répondu.
Celleux qui, après un silence embarrassant, changent de sujet.
Celleux que tu énerves.
Celleux qui pensent que c'est un peu de ta faute.
Celleux qui n'ont rien vu.
Celleux qui disent "par ce temps, comment ça pourrait ne pas aller ?"
Celleux qui demandent comment ça se passe exactement, comme s'ils étaient en train de chercher dans quelle case du diagnostic te fourrer.
Celleux qui n'ont pas l'air de te croire.
Celleux qui veulent te sortir de force.
Celleux qui te bousculent.
Celleux qui te secouent.
De toutes celles et ceux-ci, par temps de nuit, se tenir loin.
Et rechercher celleux qui écoutent, ne jugent pas, se soucient.
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