vendredi 12 février 2016

Je caresse une idée

Je n'aime pas les godes réalistes. Ils me répugnent vaguement, comme un sexe d'exhibitionniste, un sexe qui s'impose dans sa particularité sans avoir demandé la permission. J'aime la variété des physionomies des sexes masculins, et il y a ici un bel effort pour varier. Mais ce que j'aime surtout, dans la particularité d'un sexe, c'est que ce soit le sexe de quelqu'un, qu'il fasse partie d'une personne. Avec un gode, comment choisir entre telle ou telle forme ? Ce n'est le sexe de personne. C'est un peu triste. Alors j'aime autant une forme qui rappelle tout sauf un sexe.

Même chose pour les couleurs. Je bloque sur les couleurs réalistes. Les couleurs chair sont tristes et flasques, les couleurs noires sont coloniales, dégradantes. Je fantasmerais plus facilement sur un gode vert fluo, qui au moins n'est pas raciste.

Je caresse un moment l'idée, puis je passe.

3 commentaires:

  1. Difficile aussi de caresser l’idée d’un gode sans la main qui le manipule, (fusse la sienne) C’est toujours finalement l’extension de quelqu’un, enfin, je l’espère.

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  2. Pour l'avoir vu d'assez prêt récemment, j'ai trouvé que ce share noir qui m'enculait était parfaitement coordonné aux bas que ma belle portait (et dans une certaine mesure également au harnais, rouge et noir). Bref, je ne lui ai absolument pas vu la connotation que vous évoquez.

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    1. Bien sûr, si c'est la queue d'une femme, il prend d'autres connotations, assorti au noir des bas, des dentelles et du harnais.
      Reste que l'on peut difficilement faire abstraction du sous-texte de la "big black cock".

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