Depuis bientôt trois semaines, plus de désir.
Rien ne passe. Plus de vie en ce lieu. Pas un frémissement dans le delta de mon intimité.
Aucune de ces idées qui naguère m'égayaient n'arrive à éveiller mes envies.
Même ton beau visage, le désir a glissé dessus comme à la surface d'un lac gelé.
Rien ne descend jusque là en-bas. Tout reste et meurt au niveau de la poitrine.
Entre les deux, ce bloc noueux d'angoisse et de dégoût bloque toute circulation.
Faut-il plaindre ou envier ceux qui ont perdu le désir sans le regretter ? Au moins consevrez-vous le désir de votre désir, lequel doit parfois avoir besoin de sommeil pour se régénérer.
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