Au fond tu avais raison lorsque tu jugeais mon attitude humiliante.
Pas pour les motifs que tu avançais.
Mais j'ai eu pour toi, un peu, des sentiments maternels.
Oh, rien que de très louable : j'ai eu envie de t'aider, de te protéger, je me suis inquiétée pour toi.
Mais tu es un homme adulte, pas un chat perdu. Alors tu as raison de te sentir blessé. Car par ces sentiments maternels je te mets en minorité, je te juge inapte à agir par toi-même, je nie ton libre-arbitre.
Si je veux prendre le monde sur mes épaules, n'est-ce pas que je le crois incapable de se tenir debout seul ?
Si je crains de faire du mal, n'est-ce pas que je le juge vulnérable ?
Si je veux être cohérente dans mon désir de n'être pas mère, il est temps de laisser aller.
Coupable, toujours coupable la mère, même lorsqu'elle n'est mère de rien.
Pitié pour les mères.
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