jeudi 3 décembre 2015

La culpabilité, c'est une maladie

Impression tenace et récurrente, en sortant de chaque séance, que j'entrave le processus thérapeutique, que mes paniques, mes angoisses effrénées apportées à dose hebdomadaire se mettent en travers de la méthode, que si je n'étais pas aussi fucked up, la thérapie avancerait mieux et plus rapidement.

Absurde, puisque c'est précisément parce que je suis en vrac que la thérapie a lieu - si je n'étais pas si pleine d'angoisses, il n'y aurait pas de thérapie.

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