Ton visage est si sexy.
Ton visage est si sexy qu'y repenser me choque. A chaque fois.
C'est délicieux d'être choquée.
Je ne sais pas pourquoi ton visage est si sexy. Tes yeux bien sûr, ton regard intense. Le reste je ne sais pas, une question d'angles sans doute, mais je ne comprends pas comment ton visage me fait autant d'effet. Peut-être tout simplement parce que ton visage me parle de toi, et tu es magnétique.
Ton visage est si sexy que je ne peux en détacher mes yeux. Je veux dire, je suis bien forcée d'en détacher mes yeux, sinon ce serait gênant. Pour toi. Je pense. Mais je te regarde autant que je peux.
Tu n'aimes pas les compliments. Cela te gêne. Alors c'est en silence, en pensée que je m'exclame qu'est-ce que tu es beau qu'est-ce que tu m'excites car j'aime le dire, goûter à nouveau dans mes mots le désir éveillé par ta vue.
Ton visage est si sexy que lorsque mes yeux se ferment sous le plaisir que tu me donnes, je suis jalouse de ces moments volés à la contemplation de ton visage.
lundi 30 juin 2014
dimanche 8 juin 2014
Tomber
Après des heures de travail je finissais de planter six pieds de tomates. Il avait fallu défricher le sol, l'ameublir, l'amender, planter, pailler, pour enfin obtenir ces six pieds tout fiers sur une petite butte.
C'est en finissant de disposer sur cette butte quelques brins de mélisse citronnée arrachés dans le mouvement - et pourquoi pas, en effet ? - que j'ai eu l'impression de fleurir une tombe.
Et même si ce jour-là ni aucun autre nul cadavre sous la terre fraîchement remuée, c'est une tombe, il est vrai, comme tout jardin est un cimetière ; et travaillant la terre je cultive mes morts.
C'est en finissant de disposer sur cette butte quelques brins de mélisse citronnée arrachés dans le mouvement - et pourquoi pas, en effet ? - que j'ai eu l'impression de fleurir une tombe.
Et même si ce jour-là ni aucun autre nul cadavre sous la terre fraîchement remuée, c'est une tombe, il est vrai, comme tout jardin est un cimetière ; et travaillant la terre je cultive mes morts.
samedi 7 juin 2014
Les jours sont des heures
Ce rêve la nuit dernière.
Je devais interrompre une promenade avec toi - en un lieu enchanteur, des herbes hautes, un canal - pour attraper ce car qui m'emporte au loin.
Le car partait à 15h49.
A mon retour, il était une ou deux heures du matin, mais dans le rêve cette heure était étrange, incompréhensible, il faisait grand jour.
Un ou deux jours, le temps d'un week-end, selon qu'il est ou non réduit par l'emprise du travail.
Quinze jours, ce sont de petites vacances.
Quarante-neuf jours, à peu près la durée des grandes.
Ce sont des heures et des minutes, les jours passés avec toi ; chaque fois j'en suis arrachée comme d'un sommeil insuffisant.
Je devais interrompre une promenade avec toi - en un lieu enchanteur, des herbes hautes, un canal - pour attraper ce car qui m'emporte au loin.
Le car partait à 15h49.
A mon retour, il était une ou deux heures du matin, mais dans le rêve cette heure était étrange, incompréhensible, il faisait grand jour.
Un ou deux jours, le temps d'un week-end, selon qu'il est ou non réduit par l'emprise du travail.
Quinze jours, ce sont de petites vacances.
Quarante-neuf jours, à peu près la durée des grandes.
Ce sont des heures et des minutes, les jours passés avec toi ; chaque fois j'en suis arrachée comme d'un sommeil insuffisant.
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