Feu vert. Feu rouge.
Je m'arrête, un coup d'oeil dans le rétro. Une autre voiture derrière moi. Au volant, un jeune homme seul, torse nu, et pour quelques secondes j'ai sur lui le regard privilégié qu'offre le rétro intérieur.
Il a un visage fin, les épaules magnifiquement dessinées, une peau glabre que le bronzage rend plus veloutée. Il déroule un bras sur le rebord de sa portière. Musclé juste ce qu'il faut, pas trop, pour la douceur, mais assez pour offrir des rondeurs délicieuses.
Mais l'on s'agite derrière moi. Le feu est vert. Il est temps de repartir. Je retarde tout le monde... Oh pardon, je matais.